Le sujet en quelques mots
Les différents cadres d’ouverture d’une enquête (sources ouvertes, signalement, plainte, autorévélation,…) et l’état d’avancement de cette dernière au moment du début d’une phase de négociation de CJIP (coopération judiciaire plus ou moins intégrée, incidences de perquisitions / auditions, communication des résultats d’une enquête interne,…) ont une incidence certaine sur les volumes de données gérés par le Parquet et / ou par l’entreprise.
Mais au-delà de ces contingences, des questions se posent s’agissant de la donnée, non structurée (méthodologie appliquée pour la récupérer, pays de stockage ou d’origine) ou structurée (processus employé et valeur qui y est accordée, communication qui en sera faite) : de nombreux éléments liés au volume, à la qualité et à l’organisation des données interfèrent dans l’ouverture et l’aboutissement éventuel de négociations en vue d’une CJIP.
Comment gérer l’exploitation des données pour assurer une bonne négociation avec les autorités judiciaires françaises, dans la perspective d’une CJIP ? Doit-on anticiper dans certaines juridictions étrangères, un stockage plus étendu de données comme c’est parfois demandé ? Quelles incidences de la loi de blocage sur le mode de communications de certaines données ? Quel statut pour les données déjà transmises en cas d’échec des négociations ?
Avec
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Cyril NAUDIN
FTI CONSULTINGsenior managing director, head of France investigations & compliance -
Vincent FILHOL
STEPHENSON HARWOODavocat, of counsel -
Edouard-Shailend LEELEEA
MBDA / FRENCH COMPLIANCE SOCIETYgroup performance manager, ethics, compliance & corporate responsability / président -
Thomas SELY
FTI CONSULTINGsenior managing director, ediscovery & forensic technology -
Karl HENNESSEE
AIRBUSsenior vice-president, head of litigation, investigations & regulatory affairs